Facebook ou Instagram

Facebook ou Instagram? Telle est la question!

Si vous vous posez la question, dites-vous que les marques se la posent aussi! Découvrez qui de Facebook ou Instagram est la plateforme préférée des marques les plus populaires!

INSTAGRAM : CHOUCOU DES MARQUES

Les marques A-DO-RENT Instagram. Pourquoi? Parce qu’au contraire de Facebook, elles s’y sentent libres : libres de poster sans être filtrées ni être soumises à des restrictions de visibilité. Pas surprenant que 86% des marques faisant partie du top 100 Interbrand possèdent un compte Instagram, dont près de la moitié sont suivies par plus de 100 000 utilisateurs. (source : Instagram : très populaire auprès des plus grandes marques)

DÉCOUVREZ POURQUOI ON DÉCIDE DE SUIVRE OU NON LES MARQUES SUR LES MÉDIAS SOCIAUX.

LA LIBERTÉ C’EST BIEN MAIS L’ENGAGEMENT C’EST MIEUX

Instagram génère 3x plus d'engagement que FacebookTout comme nous (et probablement davantage), les marques souhaitent collectionner les « J’aime » et les commentaires sous chacune des photos publiées sur Instagram. Plus leurs abonnés doublent-tapent sur leurs publications ou, encore mieux, s’expriment sous celles-ci, plus leur niveau d’engagement sera alors élevé et, par conséquent, plus leur compte Instagram sera rentable. Pourquoi? Parce que chaque interaction peut se comparer à une vente, les commentaires représentant des ventes plus élevées que les « J’aime ». Pas difficile de s’imaginer maintenant que plus l’engagement sera fort, plus la rentabilité sera élevée. D’après une étude réalisée par la firme L2, le 1/3 des marques publiant une vingtaine de photos par semaine maintiennent des taux d’engagement supérieurs à la moyenne.

Quelles marques obtiennent les meilleurs taux d’engagement sur Instagram?

Les marques les plus actives telles Go Pro, Nike, Adidas, National Geographic, pour ne nommer que celles-ci.

MAIS LE GRAND GAGNANT DEMEURE FACEBOOK…

Saviez-vous qu’Instagram appartenait à Facebook? Et bien oui! En septembre 2012, Facebook faisait l’acquisition de l’application mobile lancée en octobre 2010 pour la modique somme d’1 milliard de dollars. Mais le mariage entre le deux médias sociaux a bien failli se terminer en divorce précoce! En effet, le changement des conditions générales d’utilisation résultant de l’acquisition d’Instagram par Facebook a provoqué une rébellion auprès de membres du service de prise et de retouche photos menant à la perte de plus de 4 millions d’utilisateurs en décembre 2012. Par chance, Instagram est parvenu à faire annuler ladite modification au grand bonheur des Instagrammeurs…et de Facebook, dont l’acquisition est maintenant estimée à plus de 35 milliards de dollars (si on fait un calcul rapide, c’est plus de 35 fois l’investissement de départ!).

Aujourd’hui, la communauté Instagram compte plus de 300 millions de membres (incluant des marques) qui utilisent l’application mobile pour capter et partager leurs précieux moments sur Instagram, mais également sur les plateformes partenaires telles Facebook, Twitter, Flickr et Foursquare. Avec de tels résultats, il y a de quoi voir la vie en rose… ou plutôt en CREMA, MAYFAIR, VALENCIA… Et vous? Préférez-vous Facebook ou Instagram?

Marjorie

8 réflexions sur “Facebook ou Instagram? Telle est la question!

    • M4rjorieB dit :

      Très bien dit Mona! Il est vrai que le contenu présent sur Instagram est beaucoup plus fluide que sur Facebook. On ne se perd pas entre les statuts, les photos, les vidéos ou les hyperliens partagés tantôt par nos amis, tantôt par les marques. Instagram est simple : une photo, une description, un ou plusieurs hashtags. Ce n’est pas pour rien que le mot d’ordre en communication marketing est « KISS » : keep it simple, stupid!

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  1. Mona Elbouanani Toumi dit :

    Et puis je trouve que Facebook rentre dans la catégorie privée de la personne : construire une amitié, renouer contact….c’était la véritable vocation du réseau. Aujourd’hui, il est vrai qu’ il est côtoyé par un grand nombre de marques mais cela ne suffit pas. D’après moi, je pense que d’autres réseaux sociaux jouent mieux le rôle du PARTAGE tels : Instagram, Twitter et Linkinden.
    Par ailleurs, ce qui invite les marques à aller sur Facebook, c’est plutôt sa réputation et ceci à travers le nombre des inscriptions dans le monde entier. Néanmoins, Facebook a su comment consolider cette réputation.

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    • M4rjorieB dit :

      En fait, pour les marques, les réseaux sociaux servent à entrer en relation avec leurs clients, à tisser des liens avec chacun d’eux. Et comment y parviennent-elles? En racontant des histoires, en engageant des conversations, en partageant des photos et des vidéos, etc. Elles veulent accompagner les consommateurs dans (toutes) leurs activités quotidiennes, et une des meilleures façons est d’intégrer leurs réseaux.

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  2. dlbdm dit :

    Le problème est que Facebook essaye de se caser en indispensable et que de moins en moins de gens utilisent d’autres modes de communication dans les universités, les cercles d’amis, ou même familiaux, pour partager des cours, des nouvelles, des informations, ou des invitations. De plus, le fait que le compte facebook devienne un passeport pour l’utilisation d’autres programmes, comme spotify, oblige que si vous voulez quitter facebook, vous supprimer tous les comptes que vous y avez attaché. Instagram est beaucoup moins prenant, moins addictif, et a un but qui peut rester ludique et étroitement lié à l’art. Le fait que Facebook soit trop complet peut devenir dangereux socialement, alors qu’intstagram reste plus léger à utiliser, et nous oblige à avoir une vie (on va pas se prendre en photo toute la journée) pour s’en servir. Facebook peut s’utiliser de sa chambre pour l’éternité.
    C’est pourquoi j’ai décidé de lancer un blog sur comment vivre en société sans réseau social. Mais pas sans instagram. Visitez!
    http://farewelltosociety.wordpress.com

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    • M4rjorieB dit :

      Merci beaucoup pour votre commentaire dlbdm. C’est très intéressant de voir les différents points de vue. Toutefois, je dois avouer que je ne partage pas tout à fait votre avis. Il est vrai que Facebook est devenu en quelque sorte un « passeport » pour l’enregistrement de plusieurs autres applications, mais ça demeure tout de même un choix (probablement le choix le pus facile vous me direz, mais un choix est choix). On peut toujours s’inscrire sans utiliser Facebook, tout simplement en fournissant notre adresse courriel et un mot de passe.

      Aussi, j’ai certaines réserves par rapport à votre affirmation selon laquelle Instagram serait moins addictif. Instagram est beaucoup moins restrictif que Facebook en terme d’audience. En multipliant les hashtags, on augmente la portée de nos publications de façon exponentielle, ce qui favorise le nombre de « j’aime » et par conséquent, le nombre de followers, les drogues d’Instagram. D’ailleurs, cette dépendance a été prouvée scientifiquement par Nir Eyal : http://www.businessinsider.com/psychology-of-why-instagram-is-addictive-2014-11

      Finalement, Instagram peut, tout comme Facebook, être utilisé entièrement de sa chambre à coucher. D’abord parce qu’une forte proportion des publications sont des selfies et parce qu’on peut publier plus que des photos prises avec notre appareil mobile. On peut partager des photos truquées, des images, des citations, etc. On se rappellera tous de l’histoire de la jeune fille qui a fait un « voyage autour du monde » de chez elle : https://www.yahoo.com/travel/woman-fakes-her-vacation-with-photoshopped-pictures-97057292117.html 🙂

      Je suis d’accord avec vous que trop de réseaux sociaux nuit à notre sociabilité, mais de là à tous les abandonner, je crois qu’il y a une marge (d’ailleurs, vous en êtes la preuve : vivre en société sans réseau social. Mais pas sans instagram.)

      J’irai visiter votre blog avec plaisir 🙂

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      • dlbdm dit :

        Je suis tout à fait d’accord, après réflexion, en ce qui concerne instagram. Mon utilisation de cette application diffère des autres.
        Je pense toutefois que l’utilisation massive de réseaux ne nuit pas à notre sociabilité, puisque la socialisation contemporaine se fait sur le net. Je pense notamment à mon université, au sein de laquelle les étudiants échangent les cours, informations pratiques, et devoirs, via facebook. Je ne m’érige pas du tout en philosophe allant jusqu’à critiquer le narcissisme de ceux qui publient une photo sur instagram ou sur facebook afin d’attirer des likes: vous et moi sommes auteurs d’articles, et la base de l’écriture reste quand même d’être lu. La différence résiderait dans la volonté de plaire au maximum, me direz vous. Eh bien, le selfie serait au réseaux sociaux ce que Marc Lévy est à la littérature. Il n’empêche que le selfie est autant social, que Marc Lévy est écrivain. Personne ne nous oblige à poster des selfies et à être actif sur facebook, tout comme personne ne nous oblige à lire tel ou tel auteur. Toutefois, force est de constater que nous sommes attirés par la simplicité. Pourquoi se compliquer la tâche? Alors, par l’appel de la simplicité et de la volonté de faire comme tout le monde nous adhérons. Toutefois, lorsque nous nous trouvons sur la toile, nous agissons comme si nous étions dans la rue: le but reste de plaire, et personne aime être mal vu. Alors l’utilisation, bien que personnelle, est toujours biaisée par les standards mis en place qui nous sont en tous points extérieurs.
        En somme, ce qui me gène le plus dans les réseaux sociaux, c’est que les standards sont néfastes et détachés de toute réalité: en faisant appel au souhait de chacun d’entre nous de briller, on nous pousse plus à faire des selfies en décolletés que d’écrire quelque chose d’intelligent. Ces standards, à mon goût, précipitent la décadence de la société.
        Merci de m’avoir répondu. Toutefois, je tiens à souligner que je ne suis ni conspirationniste (Zuckerberg ne prend pas conscience de nos cerveaux) ni réactionnaire (je ne suis pas contre la modernité, et je cherche à trouver des solutions humanistes à injecter dans les outils sociétaux qui semblent aujourd’hui défaillants: de Facebook à TF1 en passant par NRJ12, les selfies et Cyril Announa).

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